3 techniques laser pour corriger les défauts de la vision
1) La PKR (1987)
La PKR ou PhotoKératectomie Réfractive est la méthode la plus ancienne. La PKR consiste à appliquer le Laser (Excimer) directement sur la cornée. Cette technique ne permet pas de traiter tous les défauts visuels. Elle est en plus très douloureuse en post-opératoire (jusqu’à 72h après l’intervention) et la récupération visuelle nécessite au moins une semaine. On ne peut pas reprendre ses activités dès le lendemain. Elle est cependant très simple à mettre en œuvre et ne nécessite qu’un seul Laser : le Laser Excimer. Elle est très rentable pour certains centres “low cost” qui utilisent un Laser d’ancienne génération. Les grandes cliniques modernes ont quasiment abandonnée la PKR sauf dans certains cas bien précis (pour les très faibles myopies, les cornées fines, les professions réglementées comme les militaires, les pompiers, les policiers, les sportifs professionnels…).
2) Le LASIK (1993 et 2004)
2.1) Le LASIK avec lame (1993)
Le LASIK ou Laser-Assisted In Situ Keratomileusis est une méthode plus moderne que la PKR mais la première version de LASIK (avec l’usage d’une lame) est également complètement dépassée aujourd’hui. Le LASIK à lame ou LASIK 50% Laser est une technique qui consiste à découper un « volet » ou « capot » à la surface de la cornée à l’aide d’un bistouri mécanique (microkératome) équipé d’une lame. Après avoir soulevé le volet, le Laser Excimer, le même utilisé pour la technique PKR, est appliqué dans les couches profondes de la cornée et le volet est repositionné à sa place initiale à la fin du traitement. Le LASIK permet de corriger tous les défauts visuels. Cette technique à lame, à l’inverse de la PKR, n’est pas douloureuse mais elle est dangereuse. Un grand nombre d’incidents de découpes et un manque de précision dans l’épaisseur du volet ont été rapportés dans la littérature scientifique. La plupart des grandes cliniques modernes ont également abandonnée cette technique imprécise avec des complications pouvant être graves et conduire jusqu’à la greffe de cornée.
2.2) Le LASIK sans lame (2004).
Le LASIK sans lame ou LASIK 100% Laser ou encore Femto-LASIK est aujourd’hui le standard et la référence en terme de fiabilité et de sécurité. Cette nouvelle génération de LASIK nécessite un deuxième Laser appelé “Femtoseconde”. Ce Laser remplace tout simplement la lame et permet donc de réaliser, en toute sécurité, un volet très fin grâce l’extrême précision de la technologie Laser. Ce procédé Femtoseconde parfaitement reproductible, permet ainsi de supprimer tous les risques de mauvaises découpes liées à l’utilisation d’une lame (microkératome). Le LASIK 100% Laser permet également de récupérer une vision nette quasi instantanément. Le patient peut reprendre ses activités dès le lendemain de l’intervention. La plupart des grandes cliniques modernes possèdent toutes ce type d’équipement très onéreux (450 000 € HT à l’achat avec une maintenance annuelle de 40 000 € HT). Elles utilisent donc 2 Lasers : le Laser Femtoseconde pour la réalisation du capot cornéen et le Laser Excimer pour le remodelage de la cornée dans son épaisseur.
3) Le SMILE (2007)
Le SMILE ou SMall Incision Lenticule Extraction est une nouvelle méthode destinée uniquement aux myopes. Cette technique nécessite l’utilisation d’un nouveau Laser Femtoseconde. Le traitement consiste à réaliser un lenticule dans l’épaisseur de la cornée sans avoir à réaliser un volet cornéen. Le lenticule est retiré par une mini incision. Il n’y a donc plus besoin d’utiliser un Laser Excimer dans cette méthode. Le principe n’est donc plus de sculpter la cornée comme le fait le Laser Excimer dans le cadre de la PKR (en surface) ou du LASIK (dans l’épaisseur de la cornée) mais de retirer une fine épaisseur de cornée correspondant au degré de myopie. Les effets indésirables post-opératoires sont encore moindres que ceux du Femto-LASIK. Le patient peut, comme après un LASIK reprendre ses activités, dès le lendemain. La récupération d’une vision parfaitement nette est par contre un peu plus lente (quelques jours) à la différence du Femto-LASIK qui est quasi-instantanée.
Conclusion :
Pour optimiser la sécurité de vos yeux, il est donc conseillé de choisir des cliniques équipées de Lasers Excimer récents et d’un Laser Femtoseconde permettant de réaliser une chirurgie sans lame et sans danger.
Actuellement, le Laser Femtoseconde de la société IntraLase est le Laser Femtoseconde de référence. Il est le plus commercialisé sur le marché de la correction de la vision au Laser (chirurgie réfractive) et le plus utilisé dans le monde. Il est également approuvé par la NASA pour les candidats astronautes gênés par le port de lunettes ou de lentilles dans les vaisseaux spatiaux.
Une clinique de chirurgie réfractive équipée d’un Laser Femtoseconde est un véritable gage de sécurité. Le nombre de médecins utilisateurs prouve par ailleurs que l’établissement pratique suffisamment d’interventions au Laser pour pouvoir investir dans ce type de technologie plus performante et sécurisée mais plus onéreuse. Une bonne clinique change ses lasers au moins tous les cinq ans (cycle d’apparition de la génération Laser suivante).
Certains centres Laser “Low Cost” n’ont pas accès à cette technologie. Leur prix d’appel de l’intervention n’est possible que sur des techniques anciennes de type PKR ou LASIK à lame réalisées sur de vieux lasers parfois “up gradés” pour répondre tant bien que mal aux normes de sécurité.
Avant toute prise de décision chirurgicale pour vos yeux, vous devez comparer et obtenir plusieurs devis afin d’être sur que vous avez bien compris la technique qui sera utilisée pour corriger vos défauts de vision. Attention, internet regorge de témoignages de personnes mal opérées et mécontentes.
New Vision est pour sa part un centre Laser certifié ISO 9001 et ISO 14001 ayant plus de 10 ans d’expérience avec le Laser Femtoseconde (1er centre en France équipé avec la Clinique de la Vision à Paris). New Vision est également classée 5ème clinique de France par le magazine Le Point avec une note de 19,33/20. New Vision c’est aussi près de 70 chirurgiens ophtalmologistes agréés, gage de qualité et de savoir faire.
Enfin et comme le souligne le Conseil de l’Ordre des médecins : « Attention à la dérive… ».
Le scandale des prothèses mammaires PIP en est un bon exemple.